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Quinze ans après la Bataille de Poudlard, le monde des sorciers britanniques semble s’être stabilisé et avoir mis derrière lui ses mauvais démons. La chasse impitoyable menée par le Ministre de la Magie Kingsley Shaklebolt contre tous les Mangemorts a porté ses fruits et les familles de Sang Purs les plus extrémistes sont plus affaiblies que jamais. En revanche, les anciens de l’Armée du Phénix sont devenus des héros et les Weasley une famille des plus respectés. L’influence des anciennes familles est au plus bas, mais cela ne semble pas suffire à certains.Certains groupes semblent bien décidés à faire payer des décennies d’humiliations aux familles de Sang Pur. Aux violences anti Nés-Moldus succèdent des violences anti Sang Pur. Les Malefoy, qui sont sortis blanchis des procès des Mangemorts en sont les premières victimes.

Une guerre idéologique peut-elle vraiment se gagner ? Combien de temps les Sang Purs accepteront cette situation sans se rebiffer ?

14/03/23 Relance du forum ! ♥
25/02/23 Refonte du forum.
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Ted Lupin
Maku'
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Personnages : Ted Lupin, Alistine Blank
Messages : 322
Date d'inscription : 17/11/2018
MessageTed Lupin
Ven 25 Jan - 15:20
Ted Lupin
Préfet Poufsouffle - 5ème année
Fiche - ICI
Journal - ICI
Compétences
Puissance : ???
Connaissances : ???
Réactivité ??
Physique ??
PM : ????
Endurance : ???.

Inventaire
Bois de Sureau, vingt cinq centimètres trois quart, fine et très souple, plume de phénix



Edward Remus Lupin
Edward
Pouf
sou
ffle

Ted ⥋ Masculin ⥋ 17 Avril 1998 ⥋ Sang mêlé ⥋ Anglais ⥋ Elève de Poudlard ⥋ Cinquième Année ⥋ Poufsouffle ⥋ Bois de Sureau, vingt cinq centimètres trois quart, fine et très souple, plume de phénix

Ted Lupin Yuq7

Physique

A priori, il ne sert à rien de décrire un métamorphomage, puisqu’en quelques instants, son apparence peut changer du tout au tout. Qui plus est, Ted ne se prive guère de faire le malin avec. Comme sa mère avant lui, il apprécie de faire des blagues en changeant son apparence à loisir. Mais surtout, il aime changer, sans cesse changer, la couleur de ses cheveux, de ses yeux, et parfois même son nez et sa bouche, ses lèvres, ses oreilles.

   A Poudlard, ou pire encore, pendant les vacances alors qu’il voit tous les jours ses amis moldus, cependant, il tâche, bon gré mal gré, de ne pas trop changer. Et puis, il y a toujours quelques petites choses qui restent.

   Ted est un adolescent grand et efflanqué, mais avec une certaine carrure athlétique. Du haut de son mètre soixante dix sept il ne fait pas ses presque 80kg, du fait de ses longs muscles sec et noueux. Contrairement à bien des batteurs, il est taillé pour la vitesse et l’adresse en vol, pour peu du moins qu’il se tasse sur son balai, plutôt que pour la puissance.

   Après maintes et maintes essais, il a décidé qu’il préférait des coupes courtes. Parfois en brosse, parfois bouclés, ses cheveux dépassent rarement la dizaine de centimètres. Il accorde leur couleur à loisir, avec celle de ses yeux. Mais il garde souvent cette bouche, à la lèvre supérieure si fine, ce grand nez droit, et ses yeux légèrement tombant. Ainsi même que ses grandes oreilles (sauf pour le Quidditch).

   Ted aime prendre soin de lui. Il aime apparaitre à son avantage, quelque chose à voir avec cette cour, qu’il a réunit autour de lui. Il aime apparaitre séduisant, charmant, et se donne évidemment les moyens pour.

Valeurs
   Lorsque Ted est arrivé pour la première fois à Poudlard, c’était un enfant mal dans sa peau, en particulier du fait d’une valeur qui a été ancrée en lui depuis sa plus tendre enfance, par son histoire ou du moins celle de ses parents, par sa famille et par de multiples étrangers. Et pourtant, il était particulièrement mal à l’aise à ce propos. Ce n’est pas facile d’être le fils de deux héros, morts pour la liberté, la paix, le bien et toutes ces choses. Le sacrifice. Voilà comment il comprenait l’acte de ces parents qu’il n’a jamais connu. Ils se sont sacrifiés lors de cette bataille et Ted pensait alors qu’on attendrait de lui la même chose : qu’il soit prêt à se sacrifier pour les autres. Bien sûr, tous les héros ne meurent pas. Mais toutes les personnes autour de lui, tout ceux qu’il nomme sa famille, tous ces adultes et leurs amis… Ils étaient prêts lors de cette bataille. C’était leur devoir et ils ne s’étaient pas défilés. Certains étaient morts. Comme ses parents. Parce que cette cause était plus importante que lui, leur nourrisson à peine né. Qu’est ce donc un fils en rapport avec tout ça ? Et puis, ils se sont battus pour lui, pour son avenir. C’est ce qu’on n’a jamais cessé de lui dire en tout cas.

   Cette cause plus grande que tout, c’est la paix, évidemment. Seule la paix vaut que l’on se batte pour elle. Enfin, presque. L’honneur aussi, c’est important, mais Ted sacrifierait sans hésiter cet honneur pour la paix ou pour ceux qu’il aime. La paix, c’est l’héritage principal de ses parents, il en conscience, mais ce n’est pas pour ça que c’est si important pour lui. Enfin, enfant, si, mais il s’en détache peu à peu. La paix, c’est la condition première au bonheur, à la liberté, à la créativité…

   Il pensait alors que même sa famille qu’il aimait pourtant tant était moins importante que la paix. Pour autant, la famille a toujours été quelque chose quelque chose d’essentiel pour Ted. Sa famille, c’est ce qui l’a protégé les onze premières années de sa vie. Il pensait être capable de tout pour sa famille, sauf si l’un d’entre eux venait à devenir un grand méchant mage noir -même si honnêtement, ce n’est jamais quelque chose qu’il avait pensé possible.

   C’est quelque chose qui a changé. Alors qu’il grandissait, Ted s’est rendu compte que peu importe ce que ceux qui lui sont chers faisaient, il les aiderait. Ceux qu’il aime. Car il a pu rencontrer d’autres personnes que sa famille dans ce cas là, des amis à Poudlard, rares mais essentiels. Ce n’est plus tant une famille, mais un clan. Comme le clan de son parrain qui compte tout aussi bien Luna et Neville que les Weasley. Il s’est rendu compte d’une chose : il a toujours haït le fait que ses parents, ses deux parents, soient partis jouer les héros, se soient sacrifier, l’aient abandonné. Comment pourrait-il faire la même chose ? Il protégera son clan quoiqu’il advienne et fera tout pour rester vivre avec eux.

   C’est quand il a cessé de se dire que lui aussi, viendrait ce moment où il devra être prêt à se sacrifier, que Ted s’est libéré. Libéré d’un énorme poids. Fini la peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas faire la fierté de ses parents, de son parrain, de sa grand-mère. Non, à la place, il les rendrait fiers de lui en faisant les choses avec panache, avec style.  Fini de se recroqueviller sur lui même, fini d’éviter les autres. Il allait croquer la vie à pleines dents. Et puis, quelque part, n’était ce pas ça que ses parents s’étaient sacrifiés ?

   Devise Première Année : Sacrifice – Paix – Famille
   Devise Cinquième Année : Clan – Paix - Panache

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Qualités

Défauts

Caractère

Être l’enfant de deux héros, morts pendant la dernière bataille en date opposant le bien au mal, a fait de Ted un adolescent rempli de ses propres contradictions. Des contradictions que Ted cache bien, très bien même, à tous ceux qu’il ne connaît pas, ou n’aime pas. Des contradictions néanmoins bien présentes, qui font de Ted pas la moitié d’un con.

   Une des premières choses à savoir, une chose qu’il a inscrit dans le crâne de chacun des élèves de son année et dans la plupart des autres, c’est qu’il déteste être ça, un enfant de deux héros morts. Il est en conflit permanent avec deux fantômes et il lui arrive parfois de les haïr. Il ne faut jamais parler de ses parents à Ted, à moins de s’appeler Harry Potter ou Andromeda Tonks. Quelques autres parmi leurs proches amis ont le droit, et encore, ça dépend de l’humeur de l’adolescent. Ted ne tire aucune fierté de l’acte de Remus et Nymphadora Lupin. Alors, à la place, il cherche sa fierté ailleurs. Et il l’a trouvé, cette fierté. Ted a un rêve. Il a le talent pour, il a la motivation pour, il travaille sans relâche pour. Non sans arrogance, il aime à dire qu’il deviendra plus célèbre que ses parents, qu’on oubliera ceux ci, pour ne se souvenir que de lui.


   L’arrogance est en effet quelque chose qui qualifie bien Ted. Pour beaucoup, c’est son plus grand défaut. Mais cette arrogance le protège, l’aide à avancer, car il se donne toujours les moyens d’arriver au niveau de ses fanfaronnades. Il est certes imbu de lui même, mais il ne se reposera jamais sur ses lauriers. Cette arrogance peut l’amener à se montrer hautain, en particulier envers ceux qu’il a décidé qu’il n’aimerait pas, pour une raison ou une autre. Cette arrogance le pousse aussi à toujours tout faire avec une certaine classe, un certain panache.

   Ted aime se montrer, aime montrer ses talents, il aime avoir un public. Il aime qu’on fasse attention à lui. Il est même en perpétuelle recherche d’attention de la part des autres, et plus il tient à une personne, plus il sera à cette recherche. Cela fait de Ted une personne incroyablement jalouse, qui n’aime certainement pas partager ses amis. Ce besoin de public l’a aussi conduit à s’entourer d’une véritable cour, qui le suit partout et l’encourage à aller toujours plus loin. Il aime être le « roi » de toutes ces personnes. Il a besoin d’eux, et pourtant, il les maintient à l’écart. Ce ne sont pas amis, juste des potes, à la rigueur. Il a besoin de leur admiration, pas de leur amitié. Quand il siège parmi eux, il se montrera d’avantage encore impertinent et insolent, pour le plus grand malheur de ses professeurs.

   Mais Ted n’est pas un mauvais garçon. Loin de là. Il faut sans doute gratter un peu pour voir au-delà du fanfaron qui se moque de tous et tout. Ted aime jouer, aime rire. C’est un farceur, un grand habitué du magasin de « Weasley, Farces pour Sorciers Facétieux » qui cherche toujours à faire de blagues aux autres. La plupart du temps, ces blagues ne font de mal à personne. La plupart du temps. En général, il se contente de petites choses sans histoires. Des blagues racontées, une baguette échangée brièvement avec une fausse, des imitations foireuses appuyées par son don de métamorphomage… Mais il lui arrive aussi régulièrement de forcer une personne à s’habiller uniquement de rose, à afficher une coiffure complètement ridicule. Ou alors, il écrit discrètement aux tableaux des professeurs une blague moqueuse sur l’un de ses camarades. Mais rassurez vous. A moins que Ted ne vous ais dans le pif, il ne vous fera jamais ça si vous n’avez pas vous même un bon sens de l’autodérision et si vous n’appartenez pas à ses amis ou sa cour. Et dans ce cas là, ses cibles favorites sont celles qui pourraient bien lui rendre la pareille. Car Ted ne fait pas ça dans le but d’humilier, simplement de s’amuser avec les autres, à leurs dépens tout autant qu’aux siens. Tant que ça ne touche pas à quelques sujets sensibles.

   En parlant de sujets sensibles, il faut savoir que Ted est un véritable puits en ce qui concerne les secrets. Si vous confiez quelque chose à Ted, vous êtes assuré que ça ne sortira jamais. Peut importe la nature du secret. La seule exception, c’est si ce secret fait souffrir l’un de ses amis les plus proches. Car Ted est d’une loyauté indéfectible. Peu de gens le savent, car peu de gens sont de véritables amis pour lui. Ted ne fait pas confiance facilement. Mais une fois qu’on le devient, rien ne peut empêcher Ted d’être là pour un ami. Il n’est pas seulement loyal envers eux, il est aussi d’une énorme générosité. Ted aime faire plaisir à ses véritables amis, il aime donc les couvrir de cadeaux. Il est prêt à faire tout et n’importe quoi pour eux, y compris à transgresser ce qu’il considère -un brin naïvement- comme sa plus importante règle.

   Celle ci, ce serait de ne jamais, oh grand jamais, jouer les héros. Il ne veut pas être comme ses parents, aussi, il a l’héroïsme en horreur. Ce n’est pas qu’il est n’est pas courageux, au contraire. Il est même plutôt du genre téméraire, intrépide. Pourtant, on ne le prendra jamais à se dresser entre les autres et un problème quelconque, du moins, c’est ce qu’il ne cesse de se répéter. De toute façon, y a toujours des idiots pour aller courir au devant du danger et jouer les sauveurs, en particulier chez les Gryffondors. Cela dit, si l’un de ses proches serait en danger, il serait le premier à réagir. Autrement, il se fait discret, et en cours de Défense Contre les Forces du Mal, il se fait même perpétuellement blasé. Non, s’il montre du courage, ce serait finalement surtout sur son balais, avec sa batte dans les pattes. Là, pour le coup, c’est évident qu’il est intrépide. Fou même. Il courre au devant des Cognards et se retrouve parfois à les frapper dans des positions particulièrement scabreuses. Même en tant que batteur, il apprécie les manœuvres acrobatiques comme les piqués, les descentes vertigineuses, les virages en épingle à cheveux. Son style très acrobatique est atypique, impressionnant, risqué et néanmoins efficace.

   Rien d’étonnant de la part de Ted. C’est un original, il n’allait certainement pas faire comme tout le monde. S’il aimait tellement les acrobaties, pourquoi n’est-il pas devenu Attrapeur ? On lui a déjà posé la question, mais il n’a jamais répondu franchement. Il a toujours dit que lui, Ted Lupin, ne ferait jamais ce qu’on attends de lui, parce que franchement, il vaut tellement mieux que ça. La véritable réponse, néanmoins, est que Ted est toujours, sans cesse, en train de bouillir. La vraie raison, c’est qu’à chaque fois que Ted frappe un Cognard, il évacue le stress et la violence qui lui empoisonnent la vie. Ted a besoin d’activité, de se bouger et à son goût, le poste d’Attrapeur est bien plus passif. En plus d’être nul stratégiquement.

   Oui, certes, les 150 points, c’est important de les avoir. Mais les Attrapeurs n’ont aucune autre incidence sur le match alors qu’en tant que Batteur, il a au contraire une influence sur tout. Il peut permettre à son équipe de marquer, empêcher les adversaires de marquer, handicaper l’Attrapeur adverse. Il juge que si l’équipe d’Angleterre est aussi nulle, c’est qu’ils n’ont aucun Batteur potables. Heureusement, il viendra bientôt changer ça. C’est ça, son rêve.

   En plus de son talent certain -et de la dose de travail qu’il y met- Ted dispose d’un autre avantage : c’est un stratégiste hors pair. Il n’est pas -encore- capitaine de l’équipe de Poufsouffle, mais il a déjà prévu un grand nombre de stratégies à appliquer, inspirées du Football Américain en particulier en ce qui concerne les annonces. La stratégie dont Ted peut faire preuve le fait aussi briller au club d’échec et même parfois au club de duels, où il tâche toujours de se donner quelques coups d’avance. En fait, dans tous les jeux que Ted pratique, y compris les paris qu’il affectionne tant et tant au sein de sa cour. Car Ted est un grand joueur, qui aime tout transformer en jeu, y compris les cours, grâce à des paris sur tout et n’importe quoi. Mais qui est extrêmement sérieux à propos de tous ces jeux.

   Nous l’avons déjà évoqué plusieurs fois, mais j’aimerais y revenir. Ted est un bosseur. Pourtant, il trouve que ça ne convient pas vraiment à l’image qu’il cherche à se donner. Rare sont ceux qui savent à quel point il bosse. C’est qu’il a un emploi du temps extrêmement organisé pour lui permettre, chaque jour, de passer du temps avec sa cour à faire n’importe quoi, ou (quasi) seul à faire tous ses devoirs. Ajoutons à cela que Ted est un perfectionniste. Tellement perfectionniste qu’il préfèrera ne pas rendre un devoir dont il n’est pas satisfait -et donc avoir une retenue, des points en moins et un T- plutôt que de viser les moindres dégâts. Cela renforce l’impression chez beaucoup qu’il est un branleur, et c’est peut être vrai quelque part : s’il ne se donnait pas autant de temps pour faire le beau dans sa salle commune, il travaillerait plus et pourrait tout finir. Peut être. Allez savoir.

   Ce perfectionnisme se voit aussi très bien quand il se met dans le crâne de dessiner ou sculpter. Il est alors très talentueux, en particulier avec la magie, où il lui suffit simplement de visualiser ce qu’il veut, de lancer le bon sort, et le rendu sera toujours parfait. Il a plus de mal quand il ne peut utiliser la magie, puisqu’il manque quelque peu de techniques. Ted est un créatif, et dès qu’il paresse quelque part, ses mains s’activeront pour créer quelque chose. Il adore en particulier enchanter l’eau du lac pour lui donner toute sorte de forme puis geler l’eau afin de créer de gigantesques tableaux éphémères.

   Mais si Ted donne l’impression de savoir très exactement ce qu’il est, qui il est, ce qu’il veut faire, en réalité, il se cherche encore. On pourrait presque dire de lui qu’il est lunatique. Finalement, il n’assume ni ses talents naturels, en particulier quand il excelle en Défense Contre les Forces du Mal, ni le fait qu’il doive travailler pour réussir, en particulier pour le Quidditch. Il n’assume pas son propre héroïsme mais se déteste quand il laisse passer un acte de harcèlement juste parce qu’il n’est pas héros. Il se déteste encore plus quand il ressent des bouffées de violences mais ce n’est pas pour autant qu’il laisserait passer ce qu’il considère comme des insultes. Son humeur est donc changeante. Au quotidien, cela se traduit par sa façon de gérer ses potes, cette cours, en accordant selon son humeur des « faveurs » à telle ou telle personne. Cela se traduit aussi en amour, où il est tout simplement incapable de rester avec une même fille plus de trois semaines. Il est du genre à accepter n’importe quelle demande, parce qu’il aime qu’on l’admire, parce qu’il aime qu’on l’aime et qu’il ne veut pas perdre ça, mais il s’ennuiera vite, ou pire encore, il sera déçu par cette petite copine qu’il finit bien souvent par faire souffrir plus encore que s’il avait dit directement non.

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Histoire

Le premier souvenir de Ted date de ses six ans. Il était avec sa grand-mère et son parrain, ce 2 mai 2004, à Poudlard. Il y avait encore le Ministre, Kingsley, qui lui offrait toujours des bonbons quand il venait leur rendre visite. Ginny, la femme de Harry et poursuiveuse des Harpies. Tous les frères de Ginny, Ron, Bill, Georges, Percy et même Charlie qu’il voyait pour la première fois. Hermione, Neville, Luna. Et tant d’autres. Ils étaient au premier rang. Quand il s’était avancé, tenant la main de sa grand-mère, il avait senti chaque regard sur lui. Il avait entendu chaque murmure. L’admiration et le respect pour tous ceux l’entourant. La pitié pour lui. C’est ce jour là que Ted a compris ce qu’était être un orphelin, ce qu’était être le fils de deux héros qui se sont sacrifiés pour le bien de tous. De deux personnes qu’il n’avait jamais connu. Le seul fils de Nymphadora Tonks et Remus Lupin.

   « Est ce qu’ils m’aimaient ? » Cette question l’avait turlupiné toute la matinée et encore maintenant, alors qu’il faisait un château de sable avec sa cousine Victoire, sans se rendre compte que sous ses mains, les murs de sable devenaient des murs de grès. Alors, il l’avait posé à Harry, son parrain. « Bien sûr qu’ils t’aimaient. Ils t’aiment toujours. » Comment pouvaient-ils l’aimer alors qu’ils étaient morts ? Qu’ils n’étaient pas là ? Ils ne le connaissaient même pas. Leur château de sable, d’avantage en grès, était terminé et perdura jusqu’à ce que Bill, par soucis de discrétion envers quelques moldus mordus de jogging, se décida à le détruire. Ce soir là, en plus de fêter l’anniversaire de Victoire, ils fêtèrent la première utilisation de magie de Ted -qui outre sa tendance à changer tous les trois jours de couleur de cheveux ou d’yeux n’avait pas encore manifesté de magie- qui préfigurait sans aucun doute son grand talent pour la métamorphose.

   En dehors de sa presque famille -les Potter, les Weasley, les Londubat, les Lovegood futurement Dragoneau, et même Kingsley, Ted n’aimait pas beaucoup fréquenter les sorciers, même ceux de son âge. Avec eux, il était taciturne. Il ne parlait pas beaucoup. Il avait en revanche de nombreux amis moldus, du moins dès qu’il fut capable de contrôler son don de métamorphomage, dans son école primaire. Avec eux, il se sentait soulagé, heureux, libéré d’un poids. Il avait du dire, pour expliquer pourquoi sa grand-mère l’élevait, que ses parents étaient des soldats, morts à la guerre. Chez les moldus, celles ci ne manquaient pas. Cela lui a valu de la part des mamans des parts de gâteau en double ou de gros baisers baveux. Mais les enfants ne s’en occupaient guère. Avec eux, Ted se découvrit sportif, joueur, farceur. Des choses qu’il ne se sentait pas autorisé à être, à faire, car parmi ses pairs sorciers, il devait à chaque instant être digne de ses parents.

   « Comment étaient-ils ? » était une question récurrente chez lui. Il aimait surtout la poser à Harry. Au fil des anecdotes, il découvrit ses parents fiers, bons, courageux, généreux. Mais Tonks était aussi maladroite au possible et adorait utiliser son don de métamorphomage dont il avait hérité pour faire rire l’assemblée. Remus était aussi indulgent, trop, en particulier face à Sirius et James, à qui il pardonnait tout, qu’il laissait faire, même quand ils allaient trop loin. Parfois, finalement, un peu lâche. De simples êtres humains, qui tâchaient de faire de leur mieux, malgré leurs défauts respectifs.

   Mais alors qu’il allait sur ses onze ans, tout ceci ne le rassurait pas. Il avait peur d’aller à Poudlard. Peur de ne pas être à la hauteur de ses si brillants et si incroyables parents. Il avait peur de ce que l’on attendait de lui. Cet été là, Ted refusa chaque jour de se rendre sur le Chemin de Traverse pour aller acheter ses affaires, préférant passer chaque journée chez ses amis. Le soir, il tempêtait contre sa grand-mère. Était-il vraiment obligé d’y aller ? Il pouvait apprendre ici, avec sa grand-mère. Non, vraiment, il n’avait pas envie d’y aller.

   C’est Harry qui réussit à le convaincre d’y aller. Si Harry était comme lui un orphelin, un orphelin célèbre dont les parents étaient des héros, pour lui, Poudlard avait été une occasion inespérée d’échapper à son oncle, sa tante et son cousin. Mais il comprenait malgré tout Ted. Il se souvenait de l’angoisse qui l’avait étreint, en se demandant ce qui lui arriverait si le Choixpeau lui annonçait finalement qu’il n’avait pas sa place à Poudlard. Ou s’il se rendrait ridicule, alors que tous attendaient de lui des grandes choses. Il parla longuement à Ted. « Si tu t’enfermes Ted, tu ne seras jamais que le fils de tes parents et personne ne verra qui tu es vraiment. C’est à Poudlard que tu leur montrera. Peu importe que tu sois fidèle à cette image qu’ils ont d’eux et de toi. Il y aura toujours des personnes pour te voir toi, pour t’accompagner. Des amis. »

   Des amis, il en avait déjà. Mais il ne pouvait parler ni des groupes de sorciers, ni de Quidditch. Il ne pouvait pas changer d’apparence à volonté en leur présence, il devait toujours faire attention. Il y avait cette barrière infranchissable entre eux. Il se laissa finalement convaincre et le lendemain, ils allèrent tous les trois sur le Chemin de Traverse. Dans la boutique étriquée et poussiéreuse d’Ollivander, il obtient sa baguette magique : bois de sureau, plume de phénix, vingt cinq centimètres trois quarts, d’une grande finesse et extrêmement souple. Sa baguette aussi attendait beaucoup de lui. Ollivander lui avait dit que cette baguette voudrait sans cesse qu’il soit le meilleur. Il doutait fort d’en être capable, malgré la puissance qu’on lui promettait.

   Le premier septembre, il entra donc à Poudlard. Il s’était arrangé pour disparaître dans le train. Non, pas se rendre invisible. Juste non remarquable et surtout, il ne garda pas la même apparence entre ses adieux sur le quai et la journée de voyage. Il resta ainsi, parfaitement inconnu dans un wagon, sans s’adresser à personne. Il n’était prêt à se faire des amis. A cette époque là, Ted était encore timide. Finalement, dans la foule des premières années, nombreux étaient ceux sachant que William Lupin devrait être ici, mais aucun ne l’avait repéré. Quand le Professeur Flitwick, de sa voix fluette, appela son nom, le silence se fit. Ce n’était pas seulement à cause de son nom. Enfin, si, mais pas juste à cause de ses parents. Il était le premier de cette nouvelle génération à arriver. Les Gryffondor en particulier s’agitaient. Mais déjà alors, le rapport de Ted au courage était ambigu et compliqué.

   Durant cette première année, il fut un élève discret, sérieux et appliqué. Il évitait ses pairs du mieux qu’il pouvait et somme toute, son don l’aidait à cette tâche. Personne ne savait jamais quelle apparence il avait. Mais il entendait aussi ce que l’on disait de lui. Étrange, taciturne, tout le contraire de cool. Il était brillant en métamorphose, n’ayant aucune difficulté sur les différents sorts enseignés cette année, mais aussi en défense contre les forces du mal, comme tout le monde l’avait prévu. Et ce en dépit que sa baguette n’était pas des plus fiables. Elle ne lui répondait pas toujours. C’est en vol qu’il étonna le plus ses camarades, montrant un talent inné pour les acrobaties les plus risquées. En revanche, il était particulièrement dénué de talent en potions.

   Lors de sa deuxième année, il passa les test pour devenir batteur de son équipe. Pourquoi batteur, et pas attrapeur, comme tout le monde l’aurait imaginé, lui aimait tant les acrobaties ? Et bien, d’une part parce qu’il s’était cette fois refusé à faire ce que l’on attendait de lui. Et d’autres part car peu de choses lui plaisaient autant que de taper le plus fort possible dans un Cognard. Il échoua cependant et pour la première fois de sa vie, il ressentit une déception profonde vis à vis de lui même. Ça n’avait rien à voir avec ses parents. Juste avec lui. Tout au long de l’année, il se libéra de ce poids qu’il s’était finalement mit tout seul. Il apprécia dès lors de jouer, parler et rire avec ceux de sa Maison.

   Le temps venu de choisir les cours qu’il étudierait en troisième année, il choisit Arts et Musiques Magiques, car il aimait le spectacle, en particulier le théâtre, mais surtout, la sculpture et la peinture. Et, sur les conseils d’Hermione, lui qui cherchait encore choisit d’étudier l’Artithmancie, allant une nouvelle fois contre les attentes des élèves de Poudlard qui l’observaient et pensaient tous qu’il étudierait les Créatures Magiques.

   C’est lors de sa troisième année qu’il construisit sa personnalité et sa réputation de petit roi. Il créa une cours autour de lui et distribuait ses faveurs. Il entra comma batteur dans son équipe, entra au Club de Duels et d’échecs. C’est là aussi qu’il parvint enfin à maitriser parfaitement sa baguette de sureau. De discret, il devint étincelant. Remarquable. Plus que remarquable. Il ne fallait plus qu’on voit que lui. Il lui fallut s’organiser pour faire toutes ces activités, en plus de faire le malin et maintenir de bons, voire excellents dans le cas de la métamorphose, résultats. Sauf en potions… Apparut alors sa sale manie de ne pas rendre des devoirs parce qu’il en était pas satisfait, tout ça parce qu’il n’avait pas trouvé le temps pour complaire à son perfectionnisme.

   La quatrième année fut une continuation directe de la troisième. Il dominait désormais largement dans les duels parmi les élèves de son année et sa place de batteur était incontestable. Il prétendait qu’il était naturellement talentueux, faisant fi de ces nombreuses heures de travail. S’ajouta à ses activités les petites amies, qu’il enchaîna toute l’année durant, des filles de toutes sortes. Simplement bien trop réceptif à l’attention qu’on lui portait. Aux examens de juin, il obtint des résultats prometteurs pour ses BUSE :

   

Arithmancie : E
   Arts Magiques : E
   Astronomie : A
   Botanique : A
   DCFM : O
   Histoire de la Magie : A
   Métamorphose : O
   Potions : P
   Sortilèges : O

   L’année prochaine promettait d’être plus intéressante encore. Bien qu’à la déception de sa grand-mère, il ait choisit son chemin, tout tracé, qui était loin de profiter de sa réussite académique. Non, Ted n’est intéressé que par le Quidditch et les Duels, par le sport. Et les jeux. Il rêve de devenir batteur professionnel. De jouer pour l’Angleterre. Voire même de gagner la Coupe du Monde, qui sait ? Il rêve que par le Quidditch, sa propre gloire effacera celle de ses parents.

Halloween


   

   
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Maku'
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Personnages : Ted Lupin, Alistine Blank
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MessageRe: Ted Lupin
Mar 5 Fév - 16:19

Si à Poufsouffle vous allez,
Comme eux vous s'rez juste et loyal
Ceux de Poufsouffle aiment travailler
Et leur patience est proverbiale. .


Qu'avons nous là ? Tu n'es dénué ni de courage, ni de loyauté. Force et honneur. Il y a aussi une grande envie de faire tes preuves. Tu as peur de décevoir les autres, de ne pas être à la hauteur. Tu es prêt à beaucoup travailler pour être digne de leur amour. De leur attention. Et... N'es tu pas trop jeune pour déjà penser à te sacrifier ? Le devoir, c'est important, je suis d'accord. Oui, pour toi, il n'y a aucun doute. Ce sera POUFSOUFFLE !
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Ted Lupin
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